Construire dans la nature est un paradoxe. Comment pouvons nous expérimenter les paysages montagneux sans avoir un impact négatif sur l’environnement local ? Un peu partout, des lieux naturels d’exception sont tranquillement détruits par l’attrait croissant des usagers. Les Frontalières offrent une alternative à ce nouvel impératif en facilitant un accès immersif aux paysages culturels de la région du Mont Mégantic, via les sentiers frontaliers, tout en soutenant la conservation de son environnement.
Ces lieux ponctuels sont disposés pour supporter le marcheur et agrémenter son parcours. Les jeux de lumière et de matérialité ainsi que les points de vue ciblés permettent d’aller au delà des frontières préétablies et d’aller au cœur de soi-même.
En continuité avec les montagnes blanches, ces Frontalières sont traitées comme un volume homogène, introverti, qui incite la curiosité par un bref dévoilement de ses textures. L’enveloppe des installations définit la forme et la continuité du récif montagneux alors que la matière évoque la richesse intérieure de l’être.
Chacune présente son profil, sa personnalité et son individualité. Pourtant, une interconnexion existe entre chacune d’elle.